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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 14:06

Un rapport concluant 3 ans d’enquête éclaire sur la consommation de mammifères marins dans le monde. Les résultats sont surprenants. Les habitants d’un pays sur deux auraient mangé de la viande d’organismes marins à sang chaud depuis 1990. Les baleines ne seraient pas les seules victimes.

 

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Il est régulièrement question du problème de la chasse à la baleine et ce sujet engendre beaucoup de conflits. Certains n’y voient aucun problème, ou l’acceptent si elle est encadrée, quand d'autres sont totalement contre. De véritables actions de guerre se déroulent parfois en mer entre les baleiniers et certaines organisations.

Quelles que soient les opinions, une question peut être posée : les baleines sont-elles les seuls mammifères marins à être mangés par l’Homme ? De même, la chasse à la baleine est souvent associée à des pays tels que le Japon, l’Islande, le Groenland ou la Norvège. Sont-ils vraiment les seuls à consommer des cétacés ?

Martin D. Robards, de la Wildlife Conservation Society (WCS), et Randall R. Reeves, de l’Okapi Wildlife Associate, se sont intéressés à ces deux questions en réalisant une longue enquête (3 ans) qui couvre une période de 39 ans (1970-2009). Plus de 900 sources ont été consultées. Leurs résultats ont été publiés en décembre 2011 dans la revue Biological Conservation.

Manger du cétacé ? Un phénomène mondial

Depuis 1990, des mammifères marins auraient été consommés dans 114 pays. La répartition géographique du phénomène est donc mondiale. Quatre-vingt sept espèces sont concernées. Parmi les victimes, on retrouve de nombreux dauphins (dont le dauphin du Gange), le marsouin de Burmeister, les otaries de Californie, des lamantins, des dugongs et même l’ours polaire.

Les mammifères marins consommés ne sont pas forcement chassés activement. Depuis les années 70, les pêcheurs profitent de plus en plus des prises accidentelles.
Les mammifères marins consommés ne sont pas forcement chassés activement. Depuis les années 1970, les pêcheurs profitent de plus en plus des prises accidentelles. © Stahlkocher Licence de documentation libre GNU, version 1.2

Il apparaît que la chasse à la baleine ne concerne qu’une petite fraction de l’ensemble des espèces consommées. Pourtant, elle est encadrée par plusieurs organismes internationaux alors que le sort des cétacés de petites tailles fait l’objet de moins d’attention.

Chasse à la baleine : l'importance du contexte socioéconomique

Le rapport ne se limite pas à donner des chiffres. Le contexte socioéconomique des pays concernés joue un rôle considérable mais pas forcement prévisible. Certaines nations diminuent les quantités chassées au cours du temps lorsque les conditions de vie s’améliorent (évolutions politiques, écologiques ou sociales). À l’opposé, d’autres contrées profitent du développement de nouvelles technologies pour augmenter leur pression sur les organismes aquatiques. Quoi qu’il en soit, la consommation de mammifères marins fournirait des avantages économiques à 54 pays.

L’étude souligne que, depuis 1970, de plus en plus de petits cétacés capturés accidentellement ou volontairement dans des filets de pêche sont également tués en vue d’être mangés ou vendus, principalement dans des pays pauvres où la nourriture se fait rare.

Selon les auteurs, il faudrait maintenant rapidement comprendre les motivations liées à la consommation de cette viande dans de nombreux pays. Les résultats devraient être utilisés pour développer des mesures de gestion et de protection des cétacés, notamment en sensibilisant et en impliquant les populations locales.

De tels projets ont déjà été lancés par la Wildlife Conservation Society au Congo, au Gabon et à Madagascar.

 

 

Source: link

 

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DEVOLUTION

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 14:38

http://www.zegreenweb.com/zegreen/gethumb.php?w=460&h=270&id=43304&p=1

 

Cinq pêcheurs argentins ont découvert le week-end dernier un poisson loup mutant à trois yeux. Situé près de la centrale nucléaire de Cordoba, le lac Chorro de Agua Caliente où il a été pêché, reçoit les eaux de refroidissement de la centrale.

 

Blinky, le poisson orange à trois yeux retrouvé dans le lac de Springfield et imaginé dans les années 1990 par Matt Groening, le créateur des Simpson, ne relève plus uniquement de la fiction. Un poisson mutant similaire vient en effet d’être retrouvé par cinq pêcheurs dans un lac de la région de Cordoba (Argentine) situé près d’une centrale nucléaire.


Rapportée par nos confrères de la radio argentine Cadena 3, cette information démontre si besoin était qu’il est des cas comme celui-ci où la réalité peut dépasser la fiction. Selon les pêcheurs, le troisième œil de ce poisson digne des scenarii les plus alarmistes serait de la même taille mais légèrement plus profond que les deux autres.

 

La population locale, elle, a de bonnes raisons de s’inquiéter des causes de cette malformation, même si pour l’heure aucune donnée scientifique ne confirme le lien avec l’activité de nucléaire. La proximité de la centrale ne pouvait toutefois échapper aux habitants, dont certains voient dans cette découverte un bien mauvais présage, sept mois après la catastrophe de Fukushima (Japon).

 

http://www.zegreenweb.com/files/Un_poisson_a_trois_yeux_d%C3%A9couvert_dans_un_lac_argentin2.jpg

 

Peut-elle nous renseigner quant aux dégâts perpétrés par le nucléaire sur la faune et, par extension, sur l’Homme ? Ce poisson loup est en tout cas l’un des premiers animaux mutants découverts. Même dans la zone la plus radioactive du monde, autour de Tchernobyl (Ukraine), aucune « espèce suspecte » n’a jusqu’ici été recensée par les scientifiques.

 

En 1986, le niveau de rayonnement dans la zone évacuée (30 kilomètres autour de la centrale) était pourtant très élevé, 4 km2 de forêt de pins furent décimés, certains animaux cessèrent de se reproduire tandis que des chevaux et des bovins souffrirent gravement de la thyroïde. Pour autant, aucune bête à deux têtes n’est apparue. 

 

Mieux, selon les travaux de l’expert Sergey Gaschak, les générations suivantes étaient plutôt en bonne santé en dépit de légères mutations de leurs ADN, et même si l’adaptation des espèces à leur environnement n’en a pas moins rendu les animaux radioactifs. Un bilan a priori relativement heureux au regard de l’ampleur de la catastrophe ukrainienne.


Quant aux animaux mutants, ils meurent plus rapidement que ceux qui ont été épargnés par la radioactivité, aussi est-il plausible que les experts n’aient pas eu le temps de les dénicher. Une hypothèse qui est devenue encore plus sérieuse après la découverte des pêcheurs argentins.

 

 

Source : Zegreenweb

Lien utile : www.zegreenweb.com

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 14:13
© ap

Une équipe européenne vient de passer un mois en mer pour mieux connaître et cartographier les coraux profonds du golfe de Gascogne et de l'ouest de l'Irlande, des écosystèmes importants de la vie sous-marine fragilisées par l'acidification des océans et la pêche profonde.


© afp

Ces observations "fourniront des données et indicateurs nécessaires à la mise en place de mesures de gestion et de protection de ces habitats vulnérables, comme le classement de zones en aires marines protégées", a souligné mardi l'Ifremer en dressant le bilan de cette campagne. 

Au total, une quarantaine de scientifiques de neuf nationalités différentes ont participé du 9 septembre au 11 octobre à la campagne BobEco à bord d'un navire équipé d'un robot permettant d'aller explorer les grands fonds. Pour la partie française, dix canyons ont été explorés dont quatre où "aucune observation n'avait été rapportée à ce jour", dans les canyons dits de Douarnenez, Crozon, Petite Sole et Sorlingues. 

Habitat de nombreuses espèces
"On partait d'une connaissance très imparfaite des coraux dans le golfe de Gascogne. On savait qu'il y en avait, mais on savait peu où ils étaient localisés", indique la biologiste Sophie Arnaud, chef de mission, notant que "notre connaissance reste très fragmentaire" malgré ces découvertes. 

"On s'intéresse à ces écosystèmes car les coraux constituent un habitat pour un grand nombre d'invertébrés, de type oursins, éponges, crustacés, jusqu'aux poissons. Un grand nombre de poissons des profondeurs semblent associés à ces structures" comme l'empereur, la baudroie et la lingue, a-t-elle ajouté. 

"Ils représentent un intérêt patrimonial, éco-systémique et vis-à-vis de l'halieutique", a précisé cette scientifique de l'Ifremer à Brest, ajoutant que les récifs coralliens observés se situaient entre 700 et 1.200 m de profondeur. 

Menacés
En dépit de leur éloignement des côtes, les coraux profonds, aussi appelés "coraux d'eau froide", qui se développent dans une température comprise entre 2 et 14°C, sont aujourd'hui menacés: ils sont victimes de la pêche profonde, abîmés par les chaluts, de l'exploitation pétrolière et de l'acidification des océans, lié aux émissions croissantes de CO2, selon Mme Arnaud. 

Cette campagne menée dans le cadre du programme européen CoralFish est une nouvelle étape doit permettre, à terme, de définir des zones stratégiques qui devront, "au moins partiellement", bénéficier de mesures de protection. S'ils sont mal connus en France, les coraux profonds sont en revanche déjà étudiés depuis plus de dix ans en Irlande "où certains récifs font déjà l'objet de mesures de protection", a souligné l'Ifremer. (afp)

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 11:47

Alors que le Japon reprend à peine son souffle après le terrible séisme et le tsunami du 11 mars dernier, les Japonais recommencent à abattre dauphins et baleines à Taiji, apprend 7sur7 de Sea Shepherd.


Scott West de Sea Shepherd a découvert hier à son grand étonnement comment une cinquantaine de baleines ont été encerclées dans le tristement célèbre Cove (photos). Huit bateaux de pêcheurs armés ont dirigé les baleines vers le lieu d'abattage. Hier soir, les bâches en plastique avaient été préparées: une indication du bain de sang à venir.

À Taiji, baleines et dauphins sont systématiquement capturés, tués ou vendus à des dolphinariums et des centres touristiques. Ce qui se passe là-bas est terrible: les animaux sont poignardés à plusieurs reprises avec un poinçon, puis ils perdent leur sang jusqu'à la mort. Le documentaire oscarisé "The Cove" montre les horreurs qui se déroulent à Taiji.

Pétition
À la demande de Sea Shepherd, 7sur7.be a collecté 60.000 signatures aurpès de ses lecteurs dans le cadre d'une pétition pour dénoncer le massacre aurpès de l'ambassadeur du Japon en Belgique. Les signatures seront également envoyées à Tokyo. Le Parlement européen a également reçu une copie de la pétition comme levier dans les relations entre l'Union européenne et le Japon.

Hier, la rédaction de 7sur7.be a rencontré Paul Watson de Sea Shepherd Belgique. À travers une longue discussion positive et constructive, les deux parties ont décidé de travailler ensemble de manière intensive. Nous vous ferons part ici des fruits de cette collaboration ultérieurement. (7sur7)

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 01:32

    La Cour de Justice grecque interdit les spectacles de dauphins !

 

C’est une excellente nouvelle pour la cause des dauphins en Europe : la Cour de Justice grecque interdit les spectacles de dauphins ! Voici l’article relayé par Réseau Cétacés :

« Le Parti Vert vient d’annoncer l’interdiction des spectacles de dauphins sur le territoire grec. Après avoir déposé une plainte, un arrêté temporaire vient d’être émis par la Cour de justice d’Athènes afin d’interdire les spectacles de dauphins qui se tenaient depuis quelques mois dans le delphinarium du Parc Attika, près d’Athènes. Il s’agit d’une mesure importante prise par un pays européen contre l’importation et l’exhibition illégale de dauphins sur le territoire.

Suite à l’application de cet arrêté provisoire, les spectacles de dauphins sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Le Parti Vert déclare que « les delphinariums ne peuvent offrir l’espace, les relations sociales et les conditions naturelles essentielles aux dauphins » et que le confinement génère leur souffrance, un mal-être en captivité et leur mort prématurée.

Le 24 mars 2010 quatre grands dauphins (Tursiops truncatus), suivis de sept autres les 20 et 21 octobre – dont trois individus sauvages capturés en mer Noire et appartenant à une sous-espèce vulnérable (T. t. ponticus) – ont été transférés du Lithuanian Sea Museum de Klaipedos, en Lituanie vers le nouveau delphinarium récemment construit au Zoo de l’Attika Park. Quatre dauphins étaient destinés à rester dans le zoo tandis que les sept autres devaient être hébergés durant les sept mois nécessaires à la rénovation des bassins du delphinarium lituanien. Dès lors, quatre dauphins présentaient régulièrement des spectacles pour les clients du Zoo de l’Attika Park, bien que les cétacés aient été importés sans les permis requis et que le Zoo ait sollicité les permis de construire les bassins du delphinarium.

Sur son site internet, le zoo de l’Attika Park fait part de sa déception et de sa colère de voir sa nouvelle attraction-phare, baptisée « représentations éducatives de dauphins », fermée et accessible uniquement aux visiteurs payant un tarif supplémentaire. Ses responsables dénoncent la désinformation dont ils sont victimes et affirment qu’ils se défendront au tribunal pour faire valoir leur droit de poursuivre leurs spectacles. En attendant, ils sont contraints de respecter la loi mais indiquent que le spectacle des otaries est maintenu et que les visiteurs pourront toujours voir les dauphins en restant à la fin du spectacle des pinnipèdes. Ils soutiennent enfin que l’importation des dauphins s’est faite en toute légalité, et que leur quatre dauphins sont nés en captivité, omettant que trois autres, les fondateurs Argos, Gabija et Glorija, parents des autres dauphins sont d’origine sauvage. »

Sources :
Réseau Cétacés
wdcs.org
atticapark.com

 

Source: link

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Exemple à Suivre ...

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 13:40

«Pour la première fois depuis 450 ans, aucun dauphin n’a été tué aux îles Salomon l’année passée !»

 

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Ci-dessous, la traduction de l’article de Ric O’Barry sur le blog de Save Japan Dolphins:
«Sur l’île de Malaita, trois villages ont pratiqué la chasse au dauphin durant des décennies. La viande était mangée, et les dents étaient utilisées comme une forme de monnaie. Mais les villageois nous ont dit que les dauphins étaient de plus en plus durs à trouver, et qu’ils devaient pagayer de plus en plus loin pour les trouver et les ramener jusque sur l’île. En avril dernier, nos membres aux îles Salomon, Lawrence Makili et Mark Berman, et moi-même avons voyagé jusque deux de ces villages et avons conclu un accord important. Les villageois se sont engagés à stopper les massacres de dauphins, et le Earth Island s’est engagé à lever des fonds pour soutenir des projets de pêche durable, d’énergie alternative et d’assainissement des eaux. A ce jour, le Earth Island a récolté 21000 dollars à chacun des deux villages. Un troisième village, qui exprime sa volonté d’un accord similaire, a reçu 3 000 dollars. Mark Berman est récemment revenu dans les îles avec Lawrence pour voir comment les choses avançaient. Mark et Lawrence rapportent que les villageois ont respecté leur engagement et qu’aucun dauphin n’a été tué. Lawrence a fait un excellent travail en coordonnant la communication avec ces villages. […]
Traditionnellement, les villages tuaient environ 2000 dauphins chaque année. Désormais, ces dauphins sont libres et saufs.»
www.blog-les-dauphins.com

 

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Evolution ??

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 01:22
© afp

Plusieurs bateaux de pêche à la baleine ont pris la mer mardi dans le nord du Japon avec à leur bord cinq membres d'équipage du village d'Ayukawa, dévasté par un tsunami meurtrier il y a six semaines.

 


Deux navires ont quitté le port de Kushiro, sur la côte est de l'île de Hokkaido, dans le nord de l'archipel, avec un jour de retard en raison d'une météo défavorable, a annoncé Hiroko Furukawa, un responsable de l'Agence des pêches.

Un équipage de l'unique société de pêche à la baleine du port d'Ayukawa, situé plus au sud, participent à cette campagne de pêche côtière visant à capturer jusqu'à 60 baleines au large de Kushiro d'ici juin, a-t-il précisé.

"Les responsables locaux de la pêches souhaitent accueillir des gens d'Ayukawa qui ont été victimes d'un désastre", a-t-il expliqué, précisant que 23 autres personnes d'Ayukawa étaient arrivées dans le port de Kushiro pour travailler sur le traitement de la viande de baleine.

Le gigantesque tsunami qui a suivi le séisme du 11 mars a fait des milliers de morts et détruit une grande partie de la flotte et des ports de pêche de la côte nord-est sur le Pacifique. La société de pêche Ayukawa Whaling a tout perdu: les bâtiments de stockage de la viande mais aussi ses trois bateaux de pêche. Son patron, Minoru Ito, vétéran de la pêche à la baleine, a fait part de son intention de licencier ses 28 employés.

Protection des baleines


A la mi-février, le Japon avait rappelé prématurément sa flotte baleinière de l'Antarctique à cause du harcèlement mené par l'association environnementale Sea Shepherd. Les bateaux japonais capturent chaque année plusieurs centaines de baleines au nom de la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Une grande partie de la viande est ensuite vendue bon marché sur les étals nippons. Les autorités japonaises, qui soutiennent financièrement la flotte baleinière, affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone. (afp)

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 17:45

Plus de quarante espèces de poissons en Méditerranée risquent de disparaître ces prochaines années en partie en raison de la surpêche, selon la première étude de l'Union mondiale pour la nature (UICN) pour la région publiée lundi.

 


"Sur les 519 espèces et sous-espèces de poissons marins indigènes inclus dans cette évaluation régionale, pus de 8% (43 espèces) ont été classées dans les catégories menacées (en danger critique, en danger ou vulnérable)", explique le rapport de l'UICN.

"Parmi les 15 espèces les plus menacées (en danger critique), 14 sont des requins et des raies", poursuit le document. De même, parmi les 13 espèces considérées "en danger", 9 sont des requins et des raies. Et parmi les 15 espèces répertoriées comme "vulnérables", 8 sont des requins et 7 appartiennent à la famille des poissons osseux.

Les pêcheurs en cause
Dans son étude, l'UICN explique que "l'utilisation d'engins de pêche, comme les lignes de pêche, les filets maillants de fond ou le chalutage, et l'utilisation illégale de filets dérivants impliquent que des centaines d'animaux marins sans valeur commerciale sont capturés".

En conséquence, ces pratiques menacent "de nombreuses espèces de requins, raies et autres poissons, ainsi que d'autres animaux marins dont les dauphins, les baleines, les tortues et les oiseaux".

Thon rouge
"La population du thon rouge (Thunnus thynnus) en Méditerranée est particulièrement préoccupante. Il y a eu une baisse d'environ 50% du potentiel de reproduction de cette espèce au cours des 40 dernières années", a déploré le coordonnateur du rapport, Ken Carpenter.

"Le manque de conformité avec les quotas actuels (de pêche) combinée avec la sous-déclaration généralisée des captures peuvent avoir sapé les efforts de conservation de cette espèce en Méditerranée", a-t-il critiqué.

Très prisé pour les sushis, le thon rouge a été longtemps surpêché, selon les scientifiques. Sa pêche reste néanmoins très lucrative: un thon rouge d'environ 342 kilos a ainsi été vendu en janvier au prix record de près de 300.000 euros à Tokyo. (afp)

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L'Humain paiera un jour ses Déstructions !!!

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 00:47

Le taux de mortalité des dauphins dans le golfe du Mexique n'a jamais été aussi élevé: des chiffres cinquante fois plus hauts que la normale. La cause? Les suites de l'énorme marée noire provoquée par l'explosion de la plateforme pétrolière de BP. Et les dauphins ne sont pas les seules victimes, le taux de mortalité des tortues de mer est par exemple 250 fois plus élevé qu'avant la catastrophe.


Selon cette étude réalisée par des biologistes américains et canadiens, déjà 6.500 dauphins sont morts durant les trois premiers mois de l'année 2011. La cause est évidente pour eux: il s'agit des effets dévastateurs de la marée noire.

En deux semaines, 20 dauphins se sont échoués le long des plages du Mississippi, ce qui avait alerté les scientifiques sur l'état de santé des dauphins du Golfe du Mexique. Le pire est en train de se dérouler.

La partie visible de l'iceberg
Dans les années précédant la marée noire, on retrouvait en moyenne 17 carcasses de dauphins sur les plages de l'Alabama et du Mississippi en un an. Durant les trois premiers mois de 2011, on en a déjà retrouvé 138, la moitié d'entre eux étaient de jeunes dauphins.

Mais tous les animaux morts ne finissent pas sur les plages, on peut donc supposer que le taux de mortalité réel est beaucoup plus élevé. Les biologistes marins partent généralement du principe que les animaux qui s'échouent sur le rivage et sont retrouvés représentent  0,5 à 2% des animaux réellement morts.

D'autres études confirment ces chiffres. Même la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), une agence gouvernementale qui avait soutenu BP et avait déformé de nombreuses informations lors de la catastrophe, parle d'un taux de mortalité anormalement élevé chez les animaux marins.

La Louisiane, le Mississippi, l'Alabama et la Floride sont touchés par le phénomène. En Floride, on remarque également une forte augmentation de la mortalité chez les lamantins. Près d'un an après le début de la catastrophe, certaines plages en Louisiane restent interdites d'accès, elles sont surveillées par des spécialistes de la sécurité de BP... (ca)

 

© ap
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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 18:49
© reuters

 Certains chercheurs s'inquiètent de l'impact des parcs éoliens offshore sur le comportement des baleines. Si aucun lien direct n'est pour l'instant prouvé, la construction de sites offshore influence effectivement les baleines.

Certaines espèces se voient en effet forcées de se déplacer face à la construction de ces turbines. Des perturbations qui peuvent affecter leur alimentation et leurs cycles de reproduction.

Cependant, bien avant les parcs éoliens, ce sont plutôt les émissions de sonar par les navires qui sont plus susceptibles de perturber les baleines et à les pousser vers les côtes. (ca)

 

© photo news
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