Une proposition de loi débattue au Sénat, aujourd'hui en première lecture, vise à moderniser le droit de la chasse. Elle reconnaît les chasseurs comme des acteurs incontournables de la préservation de la biodiversité (!!!).
Depuis dix ans, le droit de la chasse ne cesse d'évoluer. Aujourd'hui en première lecture, le Sénat met en débat une proposition de loi visant à le moderniser encore. Soutenu par de nombreux sénateurs de droite comme de gauche dont les PS haut-garonnais Jean-Pierre Mirassou et tarnais Jean-Marc Pastor, elle est destinée à favoriser « une gestion plus efficace de la biodiversité » dans laquelle les chasseurs jouent un rôle essentiel.
La proposition de loi cherche à adapter l'actuel droit de la chasse. Produit d'une vaste concertation, elle reconnaît la mission éducative au développement durable, à la diffusion de la connaissance et de la préservation de la faune sauvage des associations départementales (!!!). Les chasseurs, dont l'action dans ce domaine n'est pas toujours bien accueillie, espèrent amplifier auprès des jeunes la promotion « d'une approche informée de l'environnement ».
Attirer de nouvelles recrues dans leurs rangs n'est pas étranger à cette démarche car leur nombre diminue. La proposition de loi prend en compte ce souci en légalisant la fusion volontaire des Associations communales de chasse agréées (ACCA) au sein d'associations intercommunales agréées (AICA) et l'assouplissement des modalités d'adhésion. Elle autorise aussi les jeunes chasseurs titulaires d'un permis départemental à aller chasser un jour dans un autre département. Jusqu'à présent, la période la plus courte était de trois jours, ce qui coûte plus cher.
Afin d'éviter que ne se développent les zones boisées non chassées où les gros gibiers, cerfs, chevreuils et sangliers, se multiplient et d'où ils partent jusque dans les villes, semant des désordres sur leur passage, la proposition de loi, s'inspirant du plan sanglier de 2009, prévoit que « sur proposition de la fédération de chasse, le préfet peut attribuer un plan de tir au propriétaire ne faisant pas procéder à la régulation des espèces sur son terrain ».
Si ce texte satisfait pleinement les chasseurs, il rencontre une opposition chez les tenants de l'écologie. Une série d'amendements a été déposée par les sénatrices d'Europe-écologie les Verts (EE-LV) demandant l'interdiction de la chasse le mercredi ainsi qu'un dimanche par mois.
- Agrément de « protection de l'environnement », prosélytisme en milieu scolaire, possibilité de chasser dans les zones sans chasse, etc. : L'imposture de la chasse progresse
La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a organisé le 15 et 16 février derniers les « Etats Généraux de la Chasse », un évènement regroupant plus de 400 responsables du monde de la chasse et quelques politiques dont Madame Kosciusko-Morizet. Un objectif clairement défini de cette réunion était « d'identifier les stratégies les plus pertinentes pour que la chasse française, qui redevient tendance, améliore encore son image » pour déterminer les actions à mener pendant les années à venir.
En effet, le nombre de chasseurs diminue chaque année, tandis que leur moyenne d'âge ne cesse d'augmenter, atteignant bientôt les 60 ans. Face à la chute de leurs effectifs et voyant leur activité de plus en plus contestée, les chasseurs s'inquiètent de leur avenir.
Les deux principales stratégies retenues semblent être les suivantes :
- -Se faire passer pour des « protecteurs la nature », afin que les Français-es cautionnent leurs actes ;
- -Recruter de nouveaux chasseurs, notamment des jeunes en organisant des interventions en milieu scolaire
Ainsi qu'elle l'avait annoncé au cours de son discours lors des Etats Généraux de la Chasse, Madame Kosciusko-Morizet vient de délivrer à la FNC l'agrément de « protection de l'environnement », dans un arrêté du 3 mars 2011 paru dans le JORF n°0059 le 11 mars. Alors que le préjudice écologique causé par la chasse est très important, que les chasseurs sont systématiquement opposés aux mesures de protection de la biodiversité et en conflit quasi-quotidien avec les écologistes, les voilà désormais reconnus officiellement comme des « Protecteurs de l'environnement » ! Madame Kosciusko-Morizet, qui n'ignore pourtant pas que chasse et protection de la nature sont incompatibles, aurait-elle quelques ambitions politiques pour se montrer aussi servile envers son électorat chasseur ?
En mars 2010, une convention signée par les ministères de l'Education Nationale, de l'Ecologie et la FNC, a permis aux chasseurs de pouvoir entrer dans les écoles pour dispenser une désinformation scandaleusement trompeuse sur les équilibres naturels la faune et la biodiversité. Il est vrai qu'à l'heure actuelle rien n'arrête les groupes d'intérêts, les lobbies. Ainsi le monde de la chasse a donc lancé depuis quelques temps une véritable entreprise de prosélytisme dans les écoles, les collèges et les lycées professionnels, destinée à faire accepter la chasse par les enfants et à recruter de futurs chasseurs. Au cours des Etats Généraux de la Chasse, dans les stratégies à retenir, il fut notamment indiqué de « Susciter chez les très jeunes (9/11 ans) un éveil à la nature associé à la chasse » et « Trouver un porte-parole charismatique et emblématique de la chasse, personnage médiatique en qui les jeunes puissent s'identifier ». En réaction, un Collectif d'associations intitulé « Non aux chasseurs dans les écoles » a vu le jour afin de dénoncer ces incursions inacceptables et violant le principe de neutralité.1
Ainsi, conseillé par son lobbyiste attitré Mr Thierry Coste qui se présente lui-même comme un « manipulateur d'influence » 2, le monde de la chasse se professionnalise dans l'Eco-Blanchiment, procédé consistant à donner à l'opinion publique une image écologique responsable d'une activité ou d'un produit que ne l'est pas.
Par ailleurs, le monde de la chasse, fortement structuré et influent jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat, obtient tous les deux ans environ le vote d'une loi lui octroyant de nouveaux privilèges. 64 députés conservateurs viennent récemment de déposer une nouvelle proposition de loi. Celle-ci prévoit, entre-autre, de dispenser d'impôts fonciers les propriétaires de plans d'eau de chasse et platières. Quand on sait à quel prix se louent les huttes de chasse, on peut apprécier l'ampleur du cadeau fiscal ! La proposition de loi prévoit également de permettre aux Préfets d'autoriser les chasseurs à chasser dans les propriétés privés où la chasse était interdite par le propriétaire !
L'alliance de CPNT, parti politique des chasseurs, avec l'UMP en 2009, ne laissait aucun doute. Il est temps que cette imposture cesse. La chasse, activité rejetée par la majorité des Français-es, n'a plus sa place dans notre société qui souhaite partager les valeurs du respect de la vie sous toutes ses formes et la protection de la biodiversité.
La chasse peut et doit disparaître pour être remplacée par une instance départementale qui permettra d'établir, dans une approche pacifique fondée sur la prévention et la protection, les conditions d'une cohabitation harmonieuse entre la vie moderne et les espaces naturels et la faune, ainsi qu'être le carrefour d'une représentation équilibrée des intérêts de l'ensemble de la population.
* 6500 tonnes de plomb (neurotoxique puissant avec pour conséquences:
saturnisme,stérélité,cancer..) déversés dans l'environnement
**250 millions de cartouches/an sont tirées vers les chasseurs sur le territoire français. L'immense majorité d'entre elles se retrouvent dispersées dans les milieux naturels, dont près de la moitié dans les zones humides. Cette accumulation d'éléments métalliques et de plastiques de l'enveloppe dans le milieu naturel est responsable d'une importante pollution des habitats naturels. Les cartouches à grenailles de plomb sont responsables d'intoxications et d'un nombre conséquent de cas de saturnisme aviaire.
Une cartouche moyenne contient 200 à 300 billes de plomb soit 30 à 35 g de plomb toxique (sachant que pour abattre un seul oiseau, il faut tirer 3 à 6 cartouches selon les sources). Si chaque chasseur français (il y en a environ 1,7 millions) n'utilisait qu'une seule cartouche de 32 g chaque année, il y aurait déjà 54,5 tonnes de plomb dispersés dans l'Environnement, soit 545 t en 10 ans.
Des études ont mesuré la quantité du métal lourd dans six espèces d'oiseaux sauvages, avant, mais aussi après cuisson. Dans ce dernier cas, les niveaux relevés excèdent largement les limites fixées dans l'Union européenne. Chauffé, le plomb a tendance à se diffuser plus facilement dans la viande et à être absorbée plus facilement par le système digestif.
Le plomb de chasse contamine la pyramide alimentaire. Ceci est clairement démontré par le traçage isotopique du plomb, notamment chez les inuits.
**20000 tonnes de déchets d'animaux (hures, pattes, tripes...) jetés, brûlés parfois, en pleine nature !
**40 millions d'animaux périssent sous les balles et les plombs.
En notre temps et en notre France, où la chasse n'est plus une activité de subsistance mais un loisir, il convient de s'interroger sur la légitimité de cette pratique. Selon nous, la chasse est condamnable pour des raisons éthiques (il est inadmissible de tuer un animal pour se distraire), écologiques (la chasse constitue une nuisance écologique importante) et sécuritaires (la nature est accaparée et insécurisée par une minorité).
** 10 millions de blessés (non retrouvés ni cherchés d'ailleurs!)
* *48% d'espèces d'oiseaux encore chassés alors que vulnérables,
** lâchers de 20millions d'animaux d'élevage (perdrix, faisans, lièvres, canards...) =pollution génétique + introduction dans la nature des maladies provenant d'enclos-la maladie virale hémorragique (V.H.D.), le parasite micipsella numidica ou encore la tularémie, décimant les populations naturelles de lièvres...-, ce qui conduit à l'élimination des souches sauvages et endémiques )
** Surpopulation? Régulation?...alors pourquoi fait-on des lâchers et agraine t'on?
- >des cerfs issus d'élevages, capturés dans des parcs ou importés, ont été lâchés dans des zones où les populations de cette espèce étaient faibles voire inexistantes. Les sangliers ont également été lâchés dans la nature en grand nombre.
- >Afin d'obtenir une espèce beaucoup plus prolifique, des chasseurs croisèrent des sangliers avec des cochons de ferme, produisant des « cochongliers » (véritable pollution génétique).
- > d'importantes quantités de maïs et de pommes (parfois de melons) ont été déposées dans la nature afin de nourrir les animaux et de les rendre plus résistants.
>> Ces trois mesures ont provoqué un accroissement des populations de cerfs, chevreuils et sangliers. Les lâchers d'animaux de ces espèces ont donc été stoppés (à l'exception de quelques lâchers illégaux de sangliers).Actuellement, pour maintenir les populations de ces espèces et pour fixer les animaux sur les territoires de chasse, les chasseurs continuent d'utiliser l'agrainage (dépôt de maïs et autres fruits), de leur mettre à disposition des blocs de sel, d'enduire des troncs d'arbres de goudron, etc.
via >http://www.antichasse.com/
**destruction systématique des prédateurs (renards, martres, belettes etc.) considérés comme concurrents et classés "nuisibles"ayant de graves conséquences sur les milieux et les équilibres naturels.
**2009-2010 : 174 accidents de chasse
** une "manne financière" qui s'élève à + de 2 milliards !( permis de chasser, taxes départementales et nationales, assurances, location de territoires giboyeux, mais aussi achat de fusils,de cartouches, élevages de chiens et de gibier..)
* Une « passion » pour 1,2 million d'individus soit 1,8% de la population française
* Des parties de chasses organisées pour des entreprises ,facturées à la journée entre 6000 et 15400 €
- Vers une criminalisation massive de la libération animale en France
Nous l'évoquons de plus en plus souvent, la répression contre les activistes et militants pour l'écologie ou les animaux se fait de plus en plus forte. Comme en témoigne l'année de prison pour l'homme qui a détruit un cabanon de chasse.
Cela va évidemment en s'intensifiant, avec la chasse qui est en passe d'être modernisée, avec également un appel à la criminalisation massive de la libération animale.
Quand nous disons « criminalisation » ce n'est pas une figure de style : les auteurs d'actes illégaux au nom de la libération animale sont censés être considérés non pas comme ayant commis des « délits », mais des « crimes » (l'auteur d'un crime est jugé en cour d'assises et est au moins condamné à dix ans de prison).
-Voici ainsi ici une proposition de loi de modernisation du droit de chasse, daté du 15 mars 2011, afin que les chasseurs puissent tranquillement mettre en oeuvre leur « mission d'intérêt général » !
Cette proposition de loi a été faite par un sénateur, Pierre Martin qui est sénateur UMP de la Somme et président du « groupe chasse et pêche » au Sénat. On reconnaît ici la dimension faussement populaire de la culture du « terroir », très forte dans la Somme justement.
Et dans cette logique, les assassins deviennent des « éducateurs au développement durable »!
La proposition de modernisation commence ainsi par un :
Mesdames, Messieurs,
Cette proposition de loi de modernisation du droit de la chasse a pour fil conducteur une gestion plus efficace de la biodiversité.
Là est le coup de propagande : présenter le développement des droits des chasseurs comme de l'écologie ! Mais avant de présenter cette « modernisation » de la chasse, parlons tout de suite d'un article qui n'a rien à voir en fait avec la chasse ni avec la proposition de loi, mais constitue un appel à la criminalisation de la libération animale.
Il s'agit en effet d'un appel à ce que les structures anti-déliquance à étudier au plus près les actions illégales et à les réprimer de la manière la plus ferme qui soit.
Voici l'article en question.
- Article 8 - Observatoire national de la délinquance et défense de la « cause animale »
Depuis quelques années, on constate un accroissement du nombre d'exactions commises par des ultras de la « cause animale ». Ces exactions sont fort diverses (dégradation de magasins de fourrure, de cirque, « libération » de visons d'élevage, vandalisme contre des boucheries hippophagiques ou des élevages...).
Une des actions les plus fréquentes dans ce registre consiste à perturber le déroulement des chasses à courre : entre janvier 2007 et mars 2009, 18 opérations de sabotage ont été recensées.
Une solution a été trouvée pour qualifier juridiquement cette forme d'obstruction.
Celle du décret visant à sanctionner « les actes délibérés et concertés d'obstruction à une activité en relation avec la chasse ». Un projet de décret a donc été soumis par le Gouvernement au Conseil d'État qui lui a réservé un avis favorable en juillet 2009.
Depuis cette date et malgré des engagements répétés du Gouvernement depuis le vote de la loi du 31 décembre 2008, le texte tarde à être publié. Selon le sénateur Ladislas PONIATOWSKI, dans une question écrite posée à M. le Premier ministre (J.O. Sénat, 10 décembre 2009, Question écrite n° 11255) : « Ce projet de décret a été soumis au Conseil d'État et il n'y manque plus que la signature du ministre compétent sans cesse reportée. Ce retard est inexplicable et constitue un sujet d'inquiétude non seulement pour le monde de la chasse tout entier, au-delà de la vénerie, mais également pour toutes les autres activités victimes des exactions des extrémistes de la cause animale. Certains estiment que ce retard revient, pour partie, à cautionner cette violence, ce qui ne serait guère admissible dans un État de droit. Il lui demande donc de faire respecter la parole du Gouvernement en publiant le décret créant une contravention pour obstruction à un acte de chasse. »
La question des exactions commises par les activistes de la cause animale est devenue d'une importance justifiant que l'Observatoire national de la délinquance (O.N.D.) s'y intéresse et les repère statistiquement.
Cet observatoire, qui constitue un service de l'I.N.H.E.S. (Institut national des hautes études de sécurité), est un remarquable outil de mesure et d'analyse de toutes les formes de délinquance en France.
Dans son dernier rapport, il a notamment publié une première étude sur les « éléments de connaissance des infractions au droit de l'environnement » qui apporte des informations particulièrement pertinentes en matière de chasse.
L'I.N.H.E.S. étant un établissement public, il ne peut recevoir d'injonction du Parlement par voie législative. L'objet de cet article est donc de demander au Gouvernement de faire rapport au Parlement sur la possibilité pour l'O.N.D. de suivre spécifiquement les crimes et délits commis par les activistes de la cause animale et revendiqués comme tels, en collationnant de manière régulière les statistiques et les études sur ce phénomène inquiétant.
Nous avons souligné en gras les passages importants, qui signifient en fait que si légalement le gouvernement ne peut pas intervenir dans la justice (tout au moins officiellement et en raison de la séparation des trois pouvoirs)... Il faut mettre la pression au maximum afin que les actes illégaux menés au nom de la libération animale soient criminalisés le plus possible, c'est-à-dire que les activistes soient considérés non pas comme ayant commis des « délits », mais bien des « crimes. »
C'est ici une évolution véritablement impressionnante, et bien la preuve de la terreur que suscitent chez tous ces gens la libération animale et la libération de la Terre.
Car en pratique, cet appel à la criminalisation se trouve dans une proposition de « modernisation » de la chasse, qui est censée être désormais considérée comme... écologiste.
Le sénateur rappelle justement que :
La loi confère aux fédérations départementales de chasseurs (F.D.C.) des missions étendues mais précises. Elles « participent à la mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental, à la protection et à la gestion de la faune sauvage ainsi que de ses habitat. »
Les chasseurs seraient donc les « sauveurs » de la nature sauvage, qui sans eux seraient détruite. On nage en plein délire, en pleine construction idéologique.
Cette construction idéologique a un fondement simple : aux yeux des chasseurs, Gaïa n'existe pas. Ici finalement, les chasseurs sont en accord même avec des personnes favorables aux animaux mais rejetant l'existence de Gaïa.
Dans la vision anthropocentriste en effet, la planète est déréglée, et nécessite l'intervention humaine. Sans l'être humain, les animaux pulluleraient, tout se déréglerait, etc. etc. C'est bien entendu totalement faux. Par définition, Gaïa est un véritable système maintenant de nombreux équilibres, afin de favoriser la vie.
Les chasseurs devant se rendre « indispensables », ils nient cela. Voici ce que dit le projet de loi :
- Article 3 - Reconnaissance du rôle de la chasse comme instrument efficace de gestion de la biodiversité
Le code de l'environnement dispose que : « Par leurs actions de gestion et de régulation des espèces dont la chasse est autorisée ainsi que par leurs réalisations en faveur des biotopes, les chasseurs contribuent à la gestion équilibrée des écosystèmes ».
Cette rédaction est datée et incomplète ; plutôt que de gestion équilibrée des écosystèmes », il convient aujourd'hui d'écrire dans la loi que la chasse est un instrument efficace de gestion de la biodiversité, pour les espèces chassables comme pour les autres.
Qu'il s'agisse de platières pour les bécassines, de mares de huttes pour l'avifaune, des jachères faunistiques pour la petite faune sauvage ou encore de la plantation de haies, les chasseurs apportent une contribution éminente à la préservation de la biodiversité en France. En cette année 2010, « année de la biodiversité », il convient de le reconnaître dans la loi. Ce sera une incitation pour tous les chasseurs à faire plus et mieux encore.
Déjà, selon une étude du CSA commanditée par la F.N.C. (Fédération nationale des chasseurs), un chasseur sur deux en France participe à des actions bénévoles sur le terrain pour aménager, restaurer et préserver les habitats, à raison de 4 jours par chasseur et par an. Au total, cela représente 2,3 millions de jours de travail en faveur des habitats, l'équivalent de 11 000 emplois.
Ici donc, les chasseurs sont de gentils hommes, utiles et serviables.
Par conséquent, il faudrait les « chouchouter. » Le coût du permis de chasse est censé être réduit fin d'inciter les jeunes chasseurs à aller tuer plus vite car « On constate en effet une certaine « évaporation » de personnes qui réussissent l'examen et ne valident pas leur permis »...
Et bien évidemment, seraient à saluer les interventions dans les écoles afin d'éduquer les jeunes hommes « dans le bon sens » :
Près des deux tiers des fédérations [fédérations départementales de chasseurs] interviennent également auprès d'établissements scolaires à la demande des chefs d'établissement ou en application d'une convention avec l'inspecteur d'académie départementale pour présenter les caractéristiques de la faune sauvage et de ses habitats.
Cette intervention en matière d'éducation au développement durable concerne près d'un tiers des salariés des fédérations et mobilise de nombreux bénévoles.
Près des deux tiers des fédérations interviennent également auprès d'établissements scolaires à la demande des chefs d'établissement ou en application d'une convention avec l'inspecteur d'académie départementale pour présenter les caractéristiques de la faune sauvage et de ses habitats.
Cette intervention en matière d'éducation au développement durable concerne près d'un tiers des salariés des fédérations et mobilise de nombreux bénévoles.
C'est donc une entreprise très subtile qu'on a ici, et qui montre qu'écologie radicale et libération animale vont bien ensemble... et que les exploiteurs des animaux et les assassins de la planète le savent très bien !
Photos :
http://lyricsdog.eu/
courrier-picard.fr
fondationbrigittebardot.fr
blog.nrj.fr
Sources :
http://www.ladepeche.fr/
http://laterredabord.fr/?p=9278
http://www.antichasse.com/rac_presentation.htm
Posté par JSS
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DEVOLUTION