Un proverbe dit qu’on reconnait la qualité d’une société à la façon dont elle traite les animaux. Nous traiterons dans cet article des baleines et dauphins emprisonnés dans des delphinariums style Sea World ou Marineland. Les baleines sont des animaux intelligents qui ont besoin d’espace pour vivre. Envoyer une baleine dans un bassin pour le divertissement c’est bien beau, mais il faut savoir qu’envoyer un animal en bassin c’est comme l’envoyer en prison pour une crime qu’il n’a pas fait. Un humain en prison pendant 30 ans a des bonnes chances de perdre la raison alors imaginez un animal qui dispose d’un intelligence très supéreure à un chien. L’orque est probablement l’animal qui se rapproche le plus de l’Homme en terme de capacités mentales. La photo sanglante du haut c’est une image de l’agonie de 45 minutes de l’orque femelle Kandu décédé en 1989 après une agression dans un exercice avec une autre orque. La photo vient pas de Sea World qui aime pas ce genre de publicité, mais provient d’un visiteur qui passait par là au moment du drame. On est loin de l’ambiance des films Free Willy.
Kandu s’est brisée une mâchoire et s’est rompue des artères et elle est décédé d’hémorragie pour notre bon divertissement. Les bêtes de cirque meurent souvent de cette manière. Je déplore l’existence des Sea World et autres delphinariums. C’est comme envoyer un animal en prison. Entre 1965 et 1989, 15 des 28 orques des Sea World sont décédées. Dans un Sea World, l’espérance de vie est seulement de 10 ans maximum contre 50-80 ans dans la Nature. Beaucoup de baleines enfermées souffrent de dépression un peu comme les humains. Ces animaux ont un sens de la famille aussi développé que le nôtre. Leur organisation n’est pas aléatoire, ils reconnaissent les liens de sang entre eux. Kandu s’est tuée dans son bassin en fonçant de façon agressive sur un congénère toutes machoires ouvertes. Parfois les orques dépressifs foncent directement dans le mur de ciment du bassin. Plus la captivité est longue et plus les problèmes mentaux des cétacés surviennent.
Les troupes d’orques en liberté possède leur propre langage. Chaque famille peut être identifiée grâce à ses sons dont les modulations sont uniques. Il y a environ 12 signaux sonores connus des naturalistes que partage tous les orques. Ils ajoutent leur « signature » de meute à ce signal. Genre le son « à l’attaque » avec à la suite la signature sonore propre à la meute X. Les orques sont en haut de la chaîne alimentaire marine. C’est un animal sans pitié et cruel en mer mais faisant preuve d’intelligence et de sensibilité. En ce sens, l’orque nous fait vaguement penser aux humains. Peut-être même que les orques possèdent même une « culture marine », ou même une « vie spirituelle ». Ils existe un endroit précis en Colombie-Britannique où les orques viennent frotter leur vendre sur le sable sans que les naturalistes expliquent de façon logique ce comportement bizarre. Ce lieu semble avoir une importante affective pour eux. Personne n’a avancé les mots « pratique d’un culte », mais pourquoi pas. Les orques ont peut-être ce qu’on appelle une vie spirituelle. Ces gros mammifères aiment aussi la musique, comme par exemple la guitare. Nous avons encore de tas de choses à apprendrent d’eux. Le jour où nous traduiront leur langage ils nous apprendront plein de choses sur la mer.
Dans un bassin, une orque devient comme un humain en prison. Violence, folie et agressivité. Elles s’attaquent entre elles, parfois se suicident en se tirant sur les murs, font des grèves de la faim. Ils arrivent qu’elles attaquent leurs dresseurs en les entraînant au fond. Mais jamais dans le but de tuer. Comme pour dire « c’est moi le patron du bassin ». Aucun orque n’a jamais attaqué un homme, sauf en captivité… Le dernier incident a impliqué l’orque Tilikum qui a mis noyé son entraineuse Dawn Brancheau, résultat de 30 ans de confinement et d’abus. La définition du fait d’obliger un être à travailler pour soi est le mot « esclavage ». Les orques sont des animaux sauvages qui ont de la dignité et ils se rebellent souvent contre leurs entraineurs.
Sources:
http://www.thememoryhole.org/whale-death.htm. »The Killing Tanks » by Gary Hanauer, Animals’ Voice, Vol. 3, numéro 4.
Marine Mamal Behavioral Diagnostics, in L. Dierauf (ed.), Handbook of Marine Mammal Medicine. 1990, Boca Raton, CRC Press, pp. 53-72.
http://members.aol.com/OrcaInfo/page8.htm
http://www.dauphinlibre.be/shamu_revolte.htm
http://www.freewebs.com/beyondtheblue/kasatka.htm
http://dinosoria.com/orques.htm
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