Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:31

 

mammiferes-marins-deux-especes-menacees-par-la-surpeche-en-.jpg

 

Publiée dans Marine Ecology Progress Series, une étude hispano-portugaise, sans précédent, de la chaîne alimentaire de l’écosystème marin de la Mauritanie, montre la nécessité d’un contrôle accru de la pêche dans cette région, où vivent le rarissime phoque moine et le dauphin à bosse.


 

C’est notamment en traçant des isotopes chimiques à tous les niveaux de l’écosystème marin, au large de la Mauritanie (Afrique du nord-ouest), qu’Ana M. Pinela, chercheur à l’Université de Barcelone, et ses collègues, ont pu reconstituer la chaîne alimentaire de cette région, en particulier la distribution et la position trophique de 13 espèces de mammifères marins, tels le phoque moine (Monachus monachus) et le dauphin à bosse de l’Atlantique (Sousa teuszii).

Ces deux super-prédateurs (animaux au sommet de la pyramide alimentaire), sont essentiels au bon équilibre de ce biotope, qui comprend également tortues, poissons, plancton, algues et épaulards – ces derniers étant à niveau égal avec les deux premières espèces sur le plan alimentaire, se nourrissant de poissons et non de mammifères marins, comme c’est le cas dans d’autres régions.

Or, les eaux mauritaniennes sont parmi les plus exploitées du monde pour la pêche."Les agences gouvernementales mauritaniennes et internationales devraient contrôler plus étroitement l’exploitation de pêche tant industrielle que traditionnelle dans ce secteur, aussi bien dans sa partie côtière qu’en haute mer. Cela devrait être une priorité de conservation pour ces espèces, importantes pour la biodiversité. Si elles disparaissaient, ce serait dur pour d'autres de prendre leur place", avertit Ana Pinela.


  

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:30

 

Les autorités canadiennes enquêtent sur une étrange forme de violence envers les animaux. Un homme a retrouvé un chien mort dans sa cour pris dans un gros bloc de glace.

L'homme ne connaît pas ce chien et n'a aucune idée de la façon dont le bloc de glace est arrivé dans son jardin. Le chien, selon les premières conclusions, a été congelé dans un grand récipient. L'animal était apparemment déjà mort avant d'être congelé.

"Celui qui a fait ça doit être vraiment malade", a déclaré une porte-parole de l'Association de Défense des Animaux du Canada. "J'espère que les auteurs n'ont pas d'autres animaux". (ca)
Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:29

 

....

 

Un "nombre alarmant" de parties de singes, de léopards et d'éléphants braconnés ont été saisies récemment au Gabon et cinq personnes ont été arrêtées pour possession de produits illégaux d'animaux, notamment d'espèces menacées, indique mercredi le WWF-Belgique.

"Parmi les éléments saisis, se trouvent la tête et les mains d'une espèce menacée de gorille, ainsi que douze têtes et 30 mains de chimpanzés. Les peaux de douze léopards, une partie de peau de lion et des peaux de serpents, ainsi que cinq queues d'éléphants ont aussi été découvertes", précise l'organisation internationale pour la conservation de la nature.
 
D'après Geert Lejeune, responsable du programme Afrique au WWF-Belgique, il s'agirait de la première saisie de cette importance en Afrique Centrale depuis dix ans.
 
"Le braconnage est la première menace pour la survie des espèces en péril en Afrique centrale", rappelle-t-il, tout en encourageant les autorités gabonaises à poursuivre sur la voie de la lutte contre le braconnage, le commerce illégal et la protection de la faune.
 
Les suspects arrêtés ont été placés en détention pour la durée de l'enquête. Ils devraient comparaître cette semaine devant un tribunal, ajoute le communiqué. (belga)

 

.........

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:26

En 2010, la douane française a saisi 638 espèces protégées par la Convention de Washington, soit une augmentation de 27% par rapport à l’année précédente.

 

augmentation-des-trafics-d-animaux-et-de-vegetaux_24039_w46.jpg


La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (Cites) de Washington interdit le commerce de 5.000 espèces animales et 28.000 espèces végétales. Réparties en trois annexes, chacune établit la gravité du risque d’extinction.

Et les douanes françaises ne chôment pas. Pas plus que les trafiquants d’animaux et de végétaux. Avec une augmentation de 27% des trafics par rapport à 2009, l’année 2010 a vu 638 espèces protégées saisies par les autorités.

Les douanes indiquent que l’intérêt pour les animaux protégés et notamment pour les reptiles en provenance d’Afrique augmentant, les saisies se font plus nombreuses. Beaucoup d’espèces circulent ainsi, notamment par voie aérienne et routière.

Qu’il s’agisse des ocelots saisis en début d’année à Roissy ou des lionceaux repérés en fin d’année 2010 dans un camion, tous ces animaux sont protégés par l’Annexe I de la Convention de Washington, c’est-à-dire la plus sévère indiquent les autorités chargés de la lutte contre la fraude.

20 Minutes rapporte également que de la viande de brousse était vendue pour être mangée. Ainsi, du porc-épic ou encore du singe ont été interceptés dans des conditions sanitaires catastrophiques. Cette viande aurait pour destination finale la Suisse.


  

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:23

 

Un poulet génétiquement modifié pour lutter conte la réplication du virus H5N1. (Norrie Russel-Roslin Institute)Un poulet génétiquement modifié pour lutter conte la réplication du virus H5N1. (Norrie Russel-Roslin Institute)

Les poulets créés par les biologistes de de l'Université de Cambridge ne sont pas destinés à la consommation humaine, il s’agissait de prouver la possibilité de lutter contre la propagation des virus au sein des élevages  par le biais d’animaux transgéniques.

Parmi ces virus, le H5N1 encore appelé virus de la grippe aviaire, constitue une menace majeure pour les élevages de volaille. Sans compter sa dangerosité pour l’Homme puisque le H5N1 est régulièrement responsables d’infections humaines notamment en Asie du Sud-Est. Ce virus se transmet d’un oiseau à un autre par contact direct (par exemple lorsque les couples d’oiseaux régurgitent leur nourriture pour l’échanger) ou indirect (eau contaminée par des excréments).

Les chercheurs  ont mis en place un nouveau gène qui fabrique une petite molécule «leurre» qui se lie à la polymérase du virus H5N1 hautement pathogène. La machinerie de réplication du virus est poussée à reconnaître la molécule leurre au lieu du génome viral, ce qui interfère avec le cycle de réplication du virus. Bien que tous les poulets transgéniques aient finalement succombé au virus, celui-ci n'a pas pu contaminer les autres animaux sains restés à leur contact.

Dans un article publié dans la revue Science, les auteurs estiment que cette modification génétique a le potentiel pour stopper la propagation des épidémies de grippe aviaire dans les élevages de volailles. Cela permettrait non seulement de protéger la santé des volailles domestiques, mais pourrait également réduire le risque de transmission de ce virus à l’Homme. Ils précisent également  que cette stratégie offre des avantages significatifs sur la vaccination contre le virus car cette dernière permet encore au virus de circuler inaperçu chez les oiseaux et de pouvoir au passage muter ou développer une résistance.

 Les chercheurs soulignent qu'il faudra des travaux beaucoup plus poussés pour obtenir des oiseaux vraiment résistants à la maladie mais que leur étude peut aider à développer des traits de résistance aux maladies dans les poules d'élevage. Ils  indiquent aussi que leur approche doit pouvoir s'appliquer à d'autres espèces telles que le porc, le canard, la caille ou la dinde.

J.I.
Sciences et Avenir.fr

44252 107056416023099 100001562228038 56434 1640185 n

Jusqu'où Iront Ils...

Ces Fous  !!!

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:22
Elevage de visons en France : silence absolu
JPEG - 30.1 ko
Visons en cage - Photo © CPEPESC

L’industrie de la fourrure en France maintient le plus grand des secrets sur l’élevage des animaux à fourrure, notamment l’élevage des visons. En effet, il n’y a rien de glamour à montrer des animaux entassés dans des cages minuscules et grillagées, qui finissent gazés pour que leur dépouille se retrouve sur un col, une veste ou un accessoire.

En 2010, 180 000 visons ont été tués en France selon les chiffres indiqués par l’industrie de la fourrure, chiffre d’autant plus surprenant sachant que celui de 2009 était de 150 000, et qu’il est difficile d’augmenter les capacités des élevages. Une vingtaine d’élevages est dénombrée en France (impossible d’obtenir le chiffre exact !)

Emagny : élevage pointé du doigt

A Emagny dans le Doubs, un éleveur de visons pour la fourrure, s’est implanté en 1985 sur la base d’une simple déclaration, pour un élevage de 1 000 visons. Au fil des années l’élevage s’est étendu, il détient désormais 9 000 animaux au plus fort de la population annuelle selon le rapport d’une consultation publique menée en 2010. Cette consultation publique fait suite à la demande de l’éleveur de porter la capacité de son élevage à une capacité de 11 500 visons !

Cet élevage a fait particulièrement parler de lui ces dernières années suite aux interventions de la CPEPESC, Commission de Protection des Eaux, pour ses irrégularités. En 2002, cette association prévenait déjà la préfecture que l’élevage n’était pas conforme, tant d’un point de vue sanitaire que réglementaire. Sur la base du Code de l’environnement et de l’urbanisme, la Préfecture a alors mis en demeure l’éleveur de mettre ses installations en conformité avec les lois.

Les cadavres de visons donnés à consommer aux autres visons !

Le commissaire enquêteur indique dans son rapport que “les carcasses de la production 2009 n’avaient pas été enlevées par l’équarrisseur mais consommées par les animaux présents sur l’élevage au moment des abattages étalés dans le temps”. L’Est républicain, dans un article publié le 16/12/2010, rapporte les propos de l’éleveur « Oui, mais le vison est un carnassier qui mange 80 % de viande et, sur 450 tonnes que je leur donne à manger par an, il doit y avoir 5 ou 8 tonnes de vison ». Le rapport indique en effet que l’éleveur a broyé les carcasses puis les a mélangées au reste des aliments habituels consommés par les visons. Cette pratique est prohibée en raison des risques sanitaires, mais il n’y a visiblement pas de petites économies !

JPEG - 57.8 ko
Rangée de cages - Photo © CPEPESC
Fonctionnement de l’élevage

Les petits naissent en mars/avril. Ces animaux sauvages très actifs ne connaîtront que les cages de l’élevage. Il faut préciser que ces animaux semi-aquatiques ne pourront jamais prendre de bains d’eau. Leurs déjections sont épandues sur les terres, principalement céréalières, d’agriculteurs voisins.

Un document de la Chambre d’agriculture du Doubs indique que les animaux sont gazés au mois de novembre dans une cage hermétique reliée au pot d’échappement d’un moteur thermique. Jusqu’à présent, les animaux étaient dépouillés sur place et les peaux exportées aux Pays-Bas. Selon l’éleveur, à partir de 2010, ce sera désormais la société belge Euromink qui récupérera les cadavres des animaux et les dépouillera.

A l’issue de l’abattage annuel, il reste 1500 animaux dans l’élevage.

Elevage dans l’illégalité

Les installations, situées sur la parcelle haute du domaine de l’éleveur, sont en totale illégalité puisque celle-ci est sur une zone boisée classée, non constructible. Cette parcelle compte selon le rapport de la consultation publique 3 bâtiments couvrant 1130 cages et une annexe de 1280 cages. Les scellés d’une partie des cages qui ne pouvait être utilisée ont été détruits par l’éleveur afin d’y remettre des visons !

Le 15 décembre 2010, le tribunal a condamné l’éleveur à détruire les ouvrages illégalement construits sur la parcelle haute de son domaine. L’Est républicain indique que pour ce faire un délai d’un mois lui a été accordé, faute de quoi, il devra payer 20 € d’astreinte par jour de retard. Cela, en plus d’une amende de 500 euros, ainsi que 1 500 euros à verser à la CPEPESC et 1 euro symbolique à la protection animale.

Fourrure Torture suivra de près l’évolution de ce dossier et espère que cet éleveur respectera enfin ce jugement.


Dans la même rubrique :

- Élevage des animaux à fourrure
- Fourrure de lapins en Europe
- Finlande - Récolte sanglante : le vrai prix de la fourrure
- Astrakan
- Fourrure en Chine
- Fourrure de lapin - Les vraies victimes de la mode...
- Souffrance dans les élevages Norvège
- Suède - l’horreur dévoilée dans les élevages

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:21

 

© ap

Les braconniers ont déjà tué 21 rhinocéros en Afrique du Sud depuis le début de l'année malgré les mesures radicales entreprises pour lutter contre le fléau, a indiqué lundi l'agence des Parcs naturels sud-africains.


Sur la même période, cinq braconniers ont été tués, deux blessés et 31 arrêtés par les forces de l'ordre, qui sont déterminées à mettre un terme au trafic de corne de rhinocéros, particulièrement prisées en Asie pour leurs vertus médicinales supposées. 

"La perte de 333 rhinocéros en 2010 (un record historique) était terrible et nous sommes déterminés à ce qu'elle ne se reproduise pas en 2011", a déclaré le chef de l'agence David Mabunda. "N'importe quelle personne impliquée dans le braconnage sera une cible de choix pour nos enquêteurs", a-t-il ajouté. 

Le gouvernement a créé en octobre une unité de police criminelle spécialisée dans la lutte contre le braconnage pour faire face à des criminels organisés en réseaux internationaux et souvent dotés d'armes ultramodernes. 

Les parcs ont de leur côté testé une batterie de mesures préventives, allant de l'installation de puces GPS dans les cornes à leur ablation, en passant par l'utilisation de produits toxiques pour les rendre invendables. "L'an dernier, nous avons perdu un rhinocéros toutes les 26 heures", a souligné Pelham Jones de l'Association privée des rhinocéros. 

Malgré l'arsenal de lutte, "nous n'avons pas vu une baisse drastique en janvier. Je ne crois pas que la situation s'améliore", a-t-il ajouté. L'Afrique du Sud, qui concentre plus de 70% de la population mondiale de rhinocéros, est victime d'une recrudescence du braconnage depuis 2006 avec une accélération brutale en 2010. (belga)
© afp

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:20

 

portrait d'un beagle couché
L’affaire du Mediator vient de le rappeler tristement : le modèle animal n’est pas fiable pour tester l’innocuité des médicaments, pire il est dangereux. Cette affaire est ainsi l’éloquente et terrible illustration des failles d’un système. Faudra-t-il d’autres accidents pour que la réglementation abolisse les tests sur animaux dont les résultats hasardeux viennent d’être une nouvelle fois démontrés ? One Voice se bat pour cette abolition.

 

Le système de contrôle des médicaments est dans la ligne de mire depuis novembre 2010 avec les révélations faites sur le Mediator, médicament prescrit aux diabétiques et aux personnes en surcharge pondérale. Suspecté de causer des effets secondaires graves, il a été supprimé du marché en 2009, après plusieurs années de doutes. Un temps de réaction qui laisse songeur. Depuis, une liste de 59 médicaments suspects a été publiée par l’Afssaps, laquelle devrait être étendue à 76. Parmi les médicaments placés sous haute surveillance - certains étant en passe d’être retirés du marché -, on retrouve trois médicaments utilisés dans le traitement du diabète type 2, Byetta, Galvus et Januvia ; la Thalidomide, toujours prescrite pour soigner certains cancers bien qu'ayant provoqué des malformations sur des nouveau-nés alors qu’elle était donnée à la femme enceinte ayant des nausées ; Le Nexen, un anti-inflammatoire prescrit notamment pour soigner l’arthrose et suspecté d’être à l’origine d’hépatites graves… Des médicaments qui tous ont été expérimentés sur des animaux, qui tous ont passé le barrage des tests…

MODÈLE ANIMAL : UN MODÈLE TROMPEUR

 
Les laboratoires cherchent à nous rassurer en mettant en balance la vie humaine et celle des animaux. Sans aborder le domaine éthique, on constate pourtant que du sacrifice de l’animal, l’homme ne tire aucun secours, pire il est trompé par cette procédure présentée comme sûre alors qu’elle est erronée et peut lui être fatale. One Voice rappelle que l’affaire du Mediator n’est pas une première, il y a eu de terribles précédents, notamment avec le Vioxx, un anti-inflammatoire non stéroïdien, retiré du marché en 2004, qui semblait sûr et même bénéfique pour le cœur des souris, mais qui a provoqué plus de 100 000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux rien qu’aux Etats-Unis.

En France, les effets secondaires des médicaments représentent la 4e cause de mortalité et la 6e cause d’hospitalisation. Tous ces médicaments, faut-il le rappeler, ont été testés sur des animaux. Une situation dont l’absurdité fait frémir et contre laquelle One Voice et d’autres associations comme Antidote Europe, se battent sans relâche. Une situation qui coûte aussi des millions d’euros.

Le ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, s’est engagé à bâtir un nouveau système de contrôle des médicaments. Bernard Debré, urologue et professeur des Universités, et Philippe Even, président de l’institut Necker, ont notamment été sollicités pour réfléchir aux solutions qui permettront d’« assainir la filière du médicament ». Leur rapport devrait être remis au ministre à la mi-mars 2011. One Voice prend acte de la volonté des pouvoirs publics d’améliorer un système inadapté et dangereux, mais pour l’association rien ne peut changer en profondeur sans l’abolition de l’expérimentation des médicaments sur les animaux. Et cela passe par le changement des règles...

UNE PROCÉDURE DU PASSÉ


Vingt mille personnes meurent chaque année en France suites aux effets indésirables de médicaments. La preuve douloureuse de la faillibilité du modèle animal. La procédure en vigueur oblige pourtant, avant que soient effectués les test "précliniques" sur l'homme, à tester les médicaments in vitro puis in vivo sur des animaux.

A ce stade expérimental, 90 % des substances testées sur les animaux avec des effets prometteurs vont cependant se révéler inefficaces, ou pire, toxiques pour les premiers « cobayes humains ». Faut-il s’en étonner ? L’homme est un animal, c’est une lapalissade, mais chaque espèce a sa propre biologie. La nature nous donne maints exemples de la différence de réponse des organismes à telle ou telle substance. L'amanite phalloïde, par exemple, nous tue, mais ce champignon ne fait aucun mal aux écureuils...

Des études sur des médicaments supprimés du marché ont montré que les effets secondaires à l’origine du retrait n’avaient été décelés chez l’animal que dans 5 % des cas. Au regard de la capacité prédictive des tests sur animaux, les plus ironiques avancent que cela revient à jouer le résultat aux dés. Mais il n’y a pas là place pour l’ironie. Le caractère aléatoire de l’expérimentation animale est irrecevable pour une vision scientifique du IIIe millénaire.

Si bien des médicaments, pour ne citer que l’ingrédient actif de l’aspirine, ont été mis au point sans avoir recours à l’expérimentation animale, il existe aujourd’hui des méthodes alternatives à celle-ci, des méthodes offrant, elles, un degré de fiabilité élevé. Elles supposent notamment d’intégrer les pratiques nouvelles issues de la recherche et doivent être validées par les autorités sanitaires. Encore une fois, sans aborder la question morale, le modèle animal est dangereux, relevant d’un temps où les connaissances n’étaient pas celles d’aujourd’hui. Il peut être aussi un frein aux découvertes. La revue anglaise The Ecologist de mars 2009 dans son article « Animal testing : science or fiction ? » citait le docteur Albert Sabin, inventeur du vaccin contre la polio (1953), qui en 1984 déclarait que « le vaccin a longtemps été retardé par la conception erronée de la nature de la maladie humaine basée sur des modèles expérimentaux inexacts observés chez les singes »...

Pour l’homme, pour l’animal, l’expérimentation animale doit être abolie.

 

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:19
Euralis à L214 : « Silence, on gave ! »
Une vidéo qui dérange le géant du foie gras
Euralis met en demeure l’association L214 de retirer une vidéo diffusée sur Internet qui contient des images tournées dans des ateliers de gavage qui fournissent cette société. Parce cette vidéo rend compte de la réalité, L214 n’a pas l’intention de la retirer, à moins qu’il lui soit permis de retourner filmer librement et en tout transparence chez des éleveurs sous contrat avec Euralis.

Euralis, leader français et mondial de la production de foie gras (élevage, abattage, transformation), voudrait voir disparaître d’Internet les images qui rappellent le calvaire infligé à sa « matière première » : les canards.

Vidéo indésirable

Par un courrier daté du 12 novembre 2010, Euralis met une nouvelle fois L214 en demeure de retirer de son site la vidéo « Foie gras : élevages sous contrat avec Euralis », et somme également l’association de la faire retirer du site YouTube. Le courrier précise, sans ambigüité, que si L214 n’accède pas à cette demande, la société Euralis Gastronomie est fermement décidée à agir en justice pour parvenir à ses fins.

 

 

Euralis ne conteste pas la véracité de la vidéo

sur l’état des canards gavés

La vidéo montre des canards immobilisés dans de minuscules cages individuelles. Ils sont oppressés, haletants, quelques-uns agonisent, d’autres sont déjà morts. Ces images – effectivement tournées dans des ateliers sous contrat avec Euralis1 – rapportent des faits incontestables : le gavage détruit bel et bien la santé des oiseaux ; les canards sont prisonniers de cages en batterie.

Point notable : Euralis ne se plaint pas de ce que la vidéo donnerait une image trompeuse de l’état des canards en cours de gavage, mais suppose des conditions de tournage illégales. Pour des raisons évidentes, L214 ne dévoilera pas ses sources.

Euralis jouera-t-elle la transparence ?

L214 a fait savoir à Euralis qu’elle était prête à accéder à la demande de retrait de la vidéo, mais seulement lorsque la société aura permis aux enquêteurs de l’association de filmer un cycle complet de gavage dans ses ateliers : de l’entrée en gavage jusqu’à l’abattage. Ces ateliers devront être représentatifs de la réalité de la production : gavage à la pompe, cages de batterie, application du plan ordinaire de gavage (doses de pâtée injectées).

Décembre constitue un mois important pour la consommation de foie gras. Les industriels du secteur le savent et investissent dans une communication l’encourageant. Les citoyens ont le droit d’être informés des conditions de sa production.

Lien vers dossier Complet  link      

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:16

 

 

© ap

Le gouvernement de Colombie-Britannique (Ouest du Canada) a annoncé mercredi la constitution d'une commission spéciale chargée d'enquêter sur l'extermination d'une centaine de chiens husky qui avaient servi pendant les JO d'hiver de Vancouver à promener des touristes sur des traîneaux.

"Les détails tragiques et dérangeants qui ont été révélés sur la manière inhumaine avec laquelle ces chiens ont été traités sont inacceptables", a déclaré le Premier ministre de cette province, Gordon Campbell.
 
Après l'ouverture lundi d'une enquête par la police canadienne, le gouvernement provincial a formé une "task force" composée de membres de la Société pour la prévention de la cruauté contre les animaux (SPCA) et de l'Union des municipalités de Colombie-Britannique.
 
Les chiens, devenus chômeurs après la fin des Jeux de février dernier, auraient été tués les uns après les autres pendant deux jours, par un ouvrier utilisant un fusil et un couteau. Selon des témoignages, certains chiens qui n'étaient que blessés seraient parvenus à sortir d'une fosse commune.
 
La raison du massacre, mené dans la station de ski de Whistler, serait purement économique, selon les médias locaux. Deux sociétés ayant vendu des promenades en traîneaux à chiens, Outdoor Adventures et Howling Dogs, n'avaient plus besoin d'eux, la demande ayant chuté après les Jeux.
 
La révélation de cette affaire a suscité un certain émoi au Canada. Des menaces "très sérieuses" ont même été proférées par courriel à l'endroit des entreprises impliquées, obligeant la police canadienne à ouvrir une seconde enquête, ont rapporté les médias locaux. (belga)

Partager cet article
Repost0