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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 06:55

 

Brigitte Bardot, star du cinéma français et militante des droits des animaux, juge "rétrograde" la chasse au loup autorisée pour le deuxième hiver de suite en Suède, et appelle Stockholm à mettre fin à une pratique qui l'expose à une sanction européenne.

"Comment peut-on à notre époque agir d'une façon aussi rétrograde quand il s'agit d'un pays comme la Suède?", s'indigne la présidente de la Fondation Brigitte Bardot dans une lettre adressée mercredi au ministre suédois de l'Environnement Andreas Carlgren. 

"Monsieur le Ministre, je vous en conjure, épargnez ces pauvres créatures en stoppant la chasse et en laissant cette population déjà si fragile se consolider", écrit Mme Bardot, 76 ans, qui préconise l'emploi de "chiens spécialisés" pour protéger les troupeaux. 

La Commission européenne a confirmé fin janvier l'ouverture contre la Suède d'une procédure d'infraction aux règles de l'UE pour protester contre la chasse au loup, que Bruxelles juge contraire à la directive européenne "Habitat" sur la protection des espèces menacées. 

Quota

La chasse au loup a repris en Suède l'hiver dernier, pour la première fois depuis 1964. Un quota de 27 loups avait été atteint en moins de quatre jours de chasse. Cette année 20 bêtes sont autorisées avec une chasse ouverte du 15 janvier au 15 février. Un seul loup restait à abattre mercredi.

Après avoir quasiment disparu, la population de loups n'a cessé d'augmenter depuis 30 ans dans le pays scandinave où les élevages de moutons et de rennes sont de plus en plus attaqués. 

Stockholm, qui veut plafonner à 210 le nombre de loups dans le pays, fait valoir que les loups de Suède descendent tous d'une poignée d'individus revenus dans les années 70 et que le patrimoine génétique des animaux nécessite des abattages et l'arrivée de bêtes venues de l'étranger. (belga)

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 06:31

L'un des plus gros trafiquants de varans de Thaïlande a été arrêté hier, alors qu'il était en possession de plus de 200 de ces impressionnants lézards particulièrement appréciés dans la cuisine chinoise.

 

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Les dizaines de varans ont été découverts dans un entrepôt de la province de Ang Thong, dans le centre de la Thaïlande, rapporte le site de la fondation Ushuaïa. Le trafiquant arrêté comptait exporter les animaux en Chine, en passant par le Laos, a indiqué la police, précisant qu'il risquait quatre ans de prison et 40.000 bahts d'amende, soit 1.000 euros environ. L'homme est "l'un des principaux braconniers" de varans en Thaïlande, pays où ces lézards géants sont protégés.

Les varans sont très appréciés en Chine, mais aussi au Vietnam, où ils sont mangés. En outre, l'Asie du Sud-Est est l'une des régions où le trafic d'animaux sauvages est le plus important. Il y a quelques jours en Thaïlande, des centaines de tortues, d'araignées et de serpents ont ainsi été découverts dans les valises d'un Indonésien qui les avaient achetés sur le célèbre marché de Chatuchak, à Bangkok.

L'arrestation du trafiquant de varans a été permise grâce à une vaste opération menée fin 2010 contre les braconniers de lézards en Thaïlande, a expliqué l'association Freeland, qui lutte contre les trafics d'animaux.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 06:21

 

cartables et fusil ©ASPAS
Désapprouvant la ‘‘Convention de partenariat pour l’éducation au développement durable’’ signée le 4 mars 2010 entre la Fédération nationale des Chasseurs et les ministres de l’Education et de l’Ecologie, One Voice rejoint le collectif monté par l’ASPAS qui s’insurge contre le prosélytisme du lobby cynégétique dans les établissements scolaires.
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    A l’évidence, une convention de mauvais aloi

 
Ce texte officialise les actions de ‘‘sensibilisation environnementale’’ que multiplient depuis 2009, les fédérations de chasse auprès des écoles. Or, sous le couvert de missions pédagogiques censées éduquer les élèves au respect de la nature, ces rencontres s’avèrent de véritables opérations de propagande pro-chasse comme en attestent les articles de presse et les comptes rendus des chasseurs publiés dans leurs revues. Confrontés au déclin de leurs effectifs, ils tentent d’attirer de nouvelles recrues. Ainsi, cet accord leur offre le champ libre pour promouvoir leur activité, soigner leur image et convaincre un jeune public, de l’utilité d’une « gestion » de la faune sauvage.

L’intangible principe de neutralité compromis

 
La grande mission de l’école laïque étant de garantir la liberté de penser, les interventions entachées de prosélytisme du lobby chasse, sont illégales. Le principe de neutralité de l’instruction publique n’est de fait, pas respecté. Comment accepter au regard de ce manquement, le partenariat exclusif entre les ministères et les chasseurs, par ailleurs représentés par des groupes de pression influents et fortunés et par le parti politique CPNT ? Le soutien gouvernemental aux adeptes de ce « loisir » est de surcroît, totalement déloyal puisqu’il met les nombreuses associations naturalistes, soucieuses du seul intérêt général, à l’écart.  

Offensive du Collectif


Entre autres composés d’enseignants, de parents d’élèves, de psychologues et d’une cinquantaine d’associations de défense des animaux et de l’environnement, le collectif créé pour interpeller les médias et les pouvoirs publics, réprouve comme 62 % des Français (sondage IFOP-ASPAS) les immixtions des chasseurs en milieu scolaire. Appréhender la biodiversité par la chasse, une distraction tirant plaisir à tuer des animaux, contraire à l’éthique du respect de la vie, est absurde. Ennemis déclarés des écologistes, les passionnés de chasse, amateurs d’armes, sont mal placés pour donner en toute objectivité des leçons de développement durable. Loin d’être à court d’arguments convaincants, l’ASPAS, One Voice et leurs partenaires mettent à votre disposition un dépliant d’information qu’il vous suffit de commander. 

Quatre demandes concrètes


Tout d’abord, le collectif requiert auprès des ministères concernés, l’abrogation immédiate de la convention et la stricte application du principe de laïcité. Puis, il demande des garanties afin que la réglementation interdisant le prosélytisme soit exécutée avec rigueur sur le terrain. Puisqu’ils persisteront à s’introduire dans les classes sous prétexte ‘‘d’initiation à la nature’’, notre mouvement réclame, pour éviter toute dérive, que les ‘‘animateurs cynégétiques’’ soient obligatoirement accompagnés de naturalistes non chasseurs. Enfin, pourquoi les défenseurs avérés de l’environnement diplômés, compétents et expérimentés ne seraient-ils pas encouragés par des subventions ou associés aux organismes d’Etat ?

A votre tour, réagissez !


Faites-vous l’écho de cette campagne ! Signez la pétition « NON, aux chasseurs dans les écoles » et diffusez le dépliant (à commander ici). Par ailleurs, si vous découvrez des articles de presse au sujet telles opérations, n’hésitez pas à nous envoyer les coupures (en n’oubliant pas de mentionner la date et le nom du journal). Nous comptons sur vous pour renforcer le mouvement !

 

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 Lien vers Article Original: link

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 03:15
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© afp

La faible hausse de la population d'éléphants dans le principal parc du Kenya suscite l'inquiétude des protecteurs des animaux qui dénoncent une demande croissante d'ivoire venue d'Asie et le braconnage qui en découle.

© afp
© afp
Un recensement aérien mené la semaine dernière dans le parc national de Tsavo (sud), de loin le premier sanctuaire pour les pachydermes du Kenya, a montré une baisse du taux de croissance enregistré ces dernières années, de 4% à 2%. 

Le parc de Tsavo héberge 12.572 éléphants, contre 11.696 il y a trois ans, selon les résultats préliminaires de ce recensement publiés ce week-end. "Ces nouveaux chiffres peuvent illustrer la demande croissante d'ivoire et la montée en conséquence du braconnage", a commenté Julius Kipng'etich, directeur du Kenya Wildlife Service (KWS), autorité de gestion des parcs. 

Chine en tête

Des dizaines d'éléphants ont été victimes de braconniers ces dernières années, dans un marché noir relancé, à en croire les autorités kényanes, par la vente en 2008 - celle-là parfaitement légale - des stocks d'ivoire détenus par quatre pays d'Afrique australe sur dérogation spéciale de la convention CITES de protection des animaux.

"Nous avons vu les cas de braconnage augmenter", relève M. Kipng'etich, reconnaissant toutefois que cette hausse n'est pas spectaculaire. "Je suis de plus en plus inquiet de la recrudescence du braconnage car je la crois liée à un facteur plus fondamental, à savoir la demande accrue en Chine et dans d'autres pays d'extrême orient, et les moyens grandissants de ces pays de payer pour cet ivoire", commente Iain Douglas-Hamilton, fondateur de l'organisation "Save the Elephants". 

Sanctuaire

Pour James Isiche de l'organisation de défense des animaux IFAW, "nous avons besoin de réitérer notre engagement (...) à faire en sorte que le terrain gagné depuis l'interdiction mondiale sur le commerce d'ivoire en 1989 et les efforts concertés pour faire appliquer la loi ne soit pas reperdu". 

L'immense parc national de Tsavo est le principal sanctuaire des éléphants kenyans, avec un tiers de l'ensemble de la population des pachydermes de ce pays, vivant dans cet espace de 46.437 km2, une superficie plus grande que celle du Danemark et deux fois celle d'Israël. 

Tsavo offre ainsi une photographie idéale de l'état de préservation de l'éléphant au Kenya. Le parc hébergeait 35.000 éléphants en 1976. Mais 6.000 ont péri à la suite des sécheresses du début des années 70, et seulement 5.400 pachydermes subsistaient en 1988 après une recrudescence de cas de braconnage. 

Recrudescence du trafic 

La population a progressivement augmenté depuis le début des années 90 grâce à une meilleure protection. Cependant les autorités kenyanes ont procédé ces derniers mois à une série d'arrestations de trafiquants d'ivoire à destination d'Asie, indication apparente d'une recrudescence du trafic à des fins décoratives ou médicales. 

Une implacable sécheresse au Kenya en 2009 a également fait de nombreuses victimes parmi les éléphants et d'autres animaux sauvages. Enfin, la poussée démographique au Kenya pousse à une exploitation accrue des terres, y compris de façon illégale dans les parcs nationaux, et à une multiplication des conflits entre hommes et animaux. 

Quelque 38 millions de personnes habitent au Kenya, qui gagne chaque année un million d'habitants supplémentaires, selon un recensement mené en 2009. "Nous nous attendons à voir 20 millions de Kényans supplémentaires occuper le même espace fini dans les vingt prochaines années. La pression sur nos écosystèmes sera incroyable", s'inquiète M. Kipng'etich. (afp)
© afp
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DEVOLUTION
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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 01:48

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En 2010, la douane française a saisi 638 espèces protégées par la Convention de Washington, soit une augmentation de 27% par rapport à l’année précédente.

 

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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (Cites) de Washington interdit le commerce de 5.000 espèces animales et 28.000 espèces végétales. Réparties en trois annexes, chacune établit la gravité du risque d’extinction.

Et les douanes françaises ne chôment pas. Pas plus que les trafiquants d’animaux et de végétaux. Avec une augmentation de 27% des trafics par rapport à 2009, l’année 2010 a vu 638 espèces protégées saisies par les autorités.

Les douanes indiquent que l’intérêt pour les animaux protégés et notamment pour les reptiles en provenance d’Afrique augmentant, les saisies se font plus nombreuses. Beaucoup d’espèces circulent ainsi, notamment par voie aérienne et routière.

Qu’il s’agisse des ocelots saisis en début d’année à Roissy ou des lionceaux repérés en fin d’année 2010 dans un camion, tous ces animaux sont protégés par l’Annexe I de la Convention de Washington, c’est-à-dire la plus sévère indiquent les autorités chargés de la lutte contre la fraude.

20 Minutes rapporte également que de la viande de brousse était vendue pour être mangée. Ainsi, du porc-épic ou encore du singe ont été interceptés dans des conditions sanitaires catastrophiques. Cette viande aurait pour destination finale la Suisse.

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Charognards  !!!

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:51

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La Commission européenne a confirmé jeudi l'ouverture d'une procédure d'infraction aux règles de l'UE contre la Suède pour protester contre l'autorisation de chasser le loup, jugée illégale.
 
Le commissaire à l'environnement, Janez Potocnik, avait annoncé le principe de cette décision le 17 janvier. Elle a été rendue officielle jeudi avec un train d'autres procédures d'infractions.
 
"Les autorités suédoises étaient informées depuis longtemps des préoccupations de la Commission et leur attitude ne me laisse pas d'autre choix que de lancer une procédure d'infraction pour violation des règles européennes sur l'environnement", avait expliqué M. Potocnick.
 
Le commissaire s'insurge contre la décision jugée arbitraire de limiter à 210 individus la population de loups en Suède et dénonce l'abattage sans avoir au préalable tenté de prendre des mesures pour préserver l'espèce.
 
L'Agence suédoise de protection de l'environnement a accordé un quota de vingt loups tués au total pour l'année 2011, et "6.700 chasseurs ont pris part à la traque", a déploré le commissaire.
 
M. Potocnick espère que l'ouverture de la procédure d'infraction va contraindre le gouvernement suédois à réviser sa décision pour l'avenir.
 
Dans le cas contraire, la Suède devra se défendre devant la Cour européenne de justice pour violation des règles européennes en matière de protection de l'habitat des espèces menacées. (belga)

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 00:31

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Quel est donc le point commun entre le grand hamster d’Alsace et le loup? Réponse : ce sont deux espèces protégées en Europe. Or cette semaine, Bruxelles a dû rappeler à l’ordre certains de leurs hôtes, notamment la France accusée d’avoir manqué à ses obligations pour protéger ce rongeur en voie de disparition, victime de la monoculture et de l’urbanisation qui ronge son milieu naturel.

Autre pays pointé du doigt, la Suède qui vient d’autoriser la chasse au loup. Une autorisation jugée illégale par la Commission européenne qui a ouvert une procédure d’infraction contre Stockholm.

La chasse a débuté il y a une semaine mais le quotas de 20 loups tués pour cette année est presque déjà atteint. Cette chasse est encouragée par le gouvernement suédois qui dit vouloir limiter le nombre de ces prédateurs sur son territoire.

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France = DEVOLUTION


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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 13:50

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Le WWF a annoncé la saisie, au Gabon, de nombreux "trophées" issus d’animaux protégés, notamment de gorilles et de chimpanzés. Les ONG environnementales demandent une peine exemplaire pour les cinq personnes arrêtées, afin d’endiguer le braconnage important qui sévit dans toute l’Afrique centrale.   


Les mains et la tête d’un gorille, 12 têtes et 30 mains de chimpanzés, 12 peaux de léopards, celle d’un lion et de plusieurs serpents, 5 queues d’éléphants : c’est une partie de la macabre découverte qu’ont faite des fonctionnaires gabonais dans une cache de trafiquants.

"La quantité massive [de spécimens] d'espèces protégées confisquée lors de cette opération est fortement inquiétante. A ma connaissance, il n'y avait pas eu de saisiede dépouilles de grands singes de cette ampleur en Afrique Centrale ces 10 dernières années", explique à la BBC David Greer, responsable du programme "grands singes" au WWF.

Selon certains experts, la viande de brousse fournit 80% des protéines consommées par les populations rurales d’Afrique centrale. Certaines parties anatomiques de ces animaux victimes d’un trafic lucratif, sont également utilisées dans le juju, des pratiques de magie noire.

 

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DEVOLUTION

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 21:05

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Le déterrage est un mode de chasse qui consiste à acculer un animal dans son terrier avec des chiens, le terrier est ensuite ouvert par creusement. l'animal acculé, est alors saisi par des pinces, littéralement arraché de son terrier, torturé et puis tué. 
C'est l'une des pratiques les plus cruelles et inadmissibles, qui se pratique très souvent en pleine période de reproduction.
Il est inutile de détailler la terreur et la souffrance de l'animal avec les morsures des chiens, coups de pelles et pioches, ainsi que lors de la saisie avec la pince !
Rien ne peut justifier une telle pratique, qui devrait être interdite !

Témoignage : 
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Déterrage du renard
Trois, quatre heures passent. C'est aux aboiements des chiens que les déterreurs devinent que l'animal traqué, harcelé, n'est plus qu'une loque. Alors, un de leurs larbins (généralement des abrutis avinés du coin) ouvre le terrier avec une pelle et saisit au bout d'une longue pince une pauvre petite chose rousse, déchiquetée, souillée de terre et de sang. Une renarde qui ose encore se cabrer, yeux exorbités par la douleur, avec sans doute, l'effroyable pensée de ses petits livrés à l'ennemi. On l'achève d'un coup de pistolet en même temps que sautent les bouchons de champagne. Quant aux renardeaux, tradition oblige, un bon coup de talon leur écrase la tête.»

 

 

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DEVOLUTION

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 08:26

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La Chine a accepté d'ouvrir son marché aux produits dérivés de la chasse canadienne de phoques, a annoncé mercredi la ministre des Pêches du Canada, Gail Shea, disant espérer que ces nouveaux débouchés viennent pallier l'embargo imposé par l'Union européenne (UE).


Ottawa et Pékin ont conclu "une entente bilatérale (...) qui va permettre d'exporter en Chine des produits comestibles du phoque, tels que la viande et l'huile", a déclaré la ministre, en visite dans le pays communiste.

L'entente doit être paraphée jeudi lors d'une cérémonie officielle, a-t-elle précisé, soulignant qu'en vertu de cet accord le Canada devenait "le seul pays autorisé à exporter des produits comestibles de phoque en Chine". 

Ottawa espère ainsi compenser les pertes subies par cette industrie depuis que l'UE a imposé en juillet 2009 un embargo unilatéral sur les produits dérivés de la chasse aux phoques, sous la pression de défenseurs des animaux qui dénonçaient la "cruauté" des chasseurs. 

Quelque 6.000 Canadiens vivent de cette chasse qui ne génère toutefois que de faibles revenus, évalués avant l'embargo à 10 millions de dollars par an, dont 25% provenaient des ventes en Europe, selon les chiffres du gouvernement canadien. 

"Maintenant que nous avons accès à un nouveau et très grand marché, (...) espérons que l'industrie puisse retrouver son lustre d'antan", a fait valoir Mme Shea, disant s'attendre à ce que les exportations vers la Chine "augmentent lentement". 

La Chine constitue le troisième marché d'exportation des produits halieutiques du Canada, avec des exportations annuelles évaluées par Ottawa à plus de 300 millions de dollars. (afp)

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DEVOLUTION

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